Du temps des Romains, les gladiateurs (gladius) étaient des combattants entraînés à se battre entre eux dans les jeux de l’amphithéâtre, à des fins de spectacles.

Il ne faut pas les confondre avec les bestiaires (en latin bestiarius – bestiarii au pluriel), terme qui désigne deux choses : ceux qui combattent (volontairement) des animaux sauvages, et ceux qui sont condamnés à être tués par des animaux sauvages (en général sans moyen de se défendre).

Les gladiateurs étaient âgés de 22 à 23 ans. La plupart étaient des prisonniers de guerre, des criminels condamnés à mort, ou des esclaves vendus pour être des combattants, parfois des affranchis et des volontaires. Les esclaves pouvaient gagner leur liberté s’ils gagnaient. Mais pour cela il fallait des heures d’entraînement, il fallait aussi que les propriétaires de ces esclaves soient d’accord pour les inscrire.

Les combats de gladiateurs sont avant tout un spectacle et non un massacre, car ce n’est pas dans l’intérêt du gladiateur (évidemment) de mourir ou d’être blessé, mais pas non plus dans l’intérêt du propriétaire d’école de gladiateurs, qui paie cher pour que ses gladiateurs soient bien nourris et entraînés, et puissent ainsi gagner plus de combats. D’ailleurs, les gladiateurs s’entraînent avec des glaives en bois et non des vrais, pour éviter les blessures pendant l’entraînement, ce qui pourrait les rendre incapables de combattre. Les morts étaient toutefois assez fréquentes, mais il faut savoir que ce n’était pas le but du combat de gladiateurs.

Il y avait différents types de gladiateurs, avec différents type de protection et d’arme. Il y avait par exemple le rétiaire qui possédait un trident ( lance avec trois dents au dessus ) et un filet en fer. Souvent, on faisait se battre des gladiateurs qui ne sont pas du même type car sinon l’adversaire savait les points forts et les points faible de l’autre. Chaque gladiateur possède au moins une protection et une arme.